De Mahina à New York, le parcours d’un artiste polynésien en questionnement perpétuel.
L’imaginaire nous nourrit
Pour cet épisode, j’ai le plaisir de recevoir Alexander Lee, un artiste polynésien au parcours atypique. J’avais particulièrement envie de faire cette interview avec lui pour découvrir comment un jeune garçon qui a grandi a Mahina et que rien ne prédestinait à l’art a pu participer à des expositions d’art contemporain à New York et en Europe.

Au travers de notre entretien on comprend qu’Alexander est en perpétuellement questionnement, de lui-même, de ses origines, du monde qui l’entoure et c’est très probablement la clé de son parcours, avec un certain sens de l’humour et du second degrés.
Jackson Pollock est la Miss Tahiti de l’amérique
Il y a surtout chez Alexander une forme de détermination qui force le respect, et l’on sent qu’il a dû se battre pour arriver petit à petit à finir ses études et tracer son chemin.
Ainsi que vous le découvrirez dans l’interview, j’ai eu au final un petit peu de mal à retracer son parcours avec Alexander après ses études mais je vous invite à découvrir son parcours de façon plus exhaustive sur son site.
Si ce point m’interpelle, non pas pour dresser un parcours type pour accéder à des expositions internationales, mais plutôt pour insister sur le chemin qui lui aura fallu parcourir pour arriver à cette reconnaissance de son travail. La dimension des œuvres produites, souvent des installations, demande par ailleurs un travail d’atelier et de coordination dont on ne perçoit pas à priori l’importance mais qui est une composante déterminante de ce type de production.

Ainsi que l’évoque la diversité des œuvres que nous évoquons au cours de l’interview, l’approche et le concept sont pour chaque création totalement spécifiques et produisent des œuvres aussi gigantesque les disciplines Room , Installations au MHKA – Musée d’Art Contemporain d’Anvers ou la glace Café, pain , beurre crée pour l’exposition d’Orama Studio au Musée de Tahiti.

Un parcours riche, diversifié, parfois déroutant mais que l’on ressent sincère et surtout un brin idéaliste … Ainsi qu’il le dit au cours de l’interview, Alexander a gardé son émerveillement du petit garçon, et ça le rend terriblement authentique.
Je vous invite donc à découvrir le parcours d’un tahitien d’origine modeste et qui a réussi à conquérir New-York, et sa très belle leçon : si l’on croit en ses rêves, rien n’est impossible.
